Mardi matin19 août, à Siglufjördur, le port s'éveille dans la transparence de l'air. L'eau est un miroir. Je croise un photographe de type asiatique, nous sommes les deux seuls promeneurs. Je le retrouverai l'après-midi sur le bateau d'observation des baleines.
L'après-midi, c'est de Dalvik que nous partîmes pour voir les baleines. Plusieurs espèces sont visibles lors des sorties mais apparemment on en voit davantage le matin. Mais nous ne fûmes pas bredouilles et avons pu voir de près plusieurs baleines (ou rorquals) à bosse.
Comme tout le monde, je me suis évertuée à en prendre en photo avec mon bridge Lumix de débutante. Puis je me suis dit que finalement, à travers l'objectif, je ne voyais pas vraiment les baleines, donc j'ai arrêté pour profiter pleinement du spectacle.
Sur le bateau, j'ai revu le photographe asiatique qui traînait sur le port de Siglufjördur le matin. Je lui ai donc dit que je l'avais vu. Il est Coréen et son nom européen de photographe est Joseph Kim.
Il m'a prise en photo :
Son site internet : https://500px.com/revangels
Au retour, fini les baleines. On observe le paysage
pendant l'initiation à la pêche à la ligne avec dégustation à l'arrivée sous forme de délicieux barbecue.
Comme tout le monde, je me suis évertuée à en prendre en photo avec mon bridge Lumix de débutante. Puis je me suis dit que finalement, à travers l'objectif, je ne voyais pas vraiment les baleines, donc j'ai arrêté pour profiter pleinement du spectacle.
Sur le bateau, j'ai revu le photographe asiatique qui traînait sur le port de Siglufjördur le matin. Je lui ai donc dit que je l'avais vu. Il est Coréen et son nom européen de photographe est Joseph Kim.
Il m'a prise en photo :
Son site internet : https://500px.com/revangels
Au retour, fini les baleines. On observe le paysage
pendant l'initiation à la pêche à la ligne avec dégustation à l'arrivée sous forme de délicieux barbecue.
Mercredi 20 : visite du musée de la pêche de
Siglufjördur. J'ai trouvé cela très émouvant car c'est le décor exact du roman
Karitas - Sans titre, de Kristin Maria Baldursdottir :
Elle y parle de la vie de ses aïeules. J'ai trouvé au
musée le décor exact de l'épisode où l'héroïne est partie travailler dans le
nord au salage du hareng. Elle y décrit la vie communautaire de ces femmes
parties loin de chez elles pour gagner leur vie.
C'était
dur, on travaillait dehors en hiver, aujourd'hui, on est en été, il pleut et le
vent est glacial
mais d'après ce qui est dit dans le musée, on y
faisait aussi la fête. Le dortoir des hommes est à côté de celui des femmes, et
tous ces jeunes étaient loin de la surveillance de l'église et de la
famille
Du côté des hommes |
Il existe aussi à Siglufjördur un "centre des poètes
islandais". Je me suis mise en quête, mais c'était fermé. Il s'agit d'une
minuscule bibliothèque vieillotte avec un coin bar, d'après ce que j'ai vu de
l'extérieur.
C'est en allant dîner chez un contact espérantiste de
ma co-voyageuse espérantiste que nous avons appris les tremblements de terre
qui secouent le nord du Vatnajökull, juste là où nous sommes passés il y a deux
jours. C'était juste avant l'éruption du Bardarbunga.
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