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mardi 14 août 2018

Stèle

Moi l'Empereur ordonne ma sépulture: cette montagne hospitalière, le champ qu'elle entoure est heureux. Le vent et l'eau dans les veines de la terre et les plaines du vent sont propices ici. Ce tombeau agréable sera le mien. 
Extrait de Édit funéraire, Stèles. Victor Segalen


Je me revois là-bas
près du vieux pin tordu
à Gyeongju.

Je me croyais en Chine
au temps des poètes Li Po
et Wang Wei
ou sur la route de Hokkaïdo
en compagnie de Matsuo Bashõ
et Victor Segalen assis près de la stèle
rédigeait son poème.

Souffles unis dans l'univers
espace et temps abolis
réunis.


Corée du sud, Gyeongju, tombe du roi Talhae, octobre 2016.



dimanche 8 octobre 2017

Festival photo Regards de voyageurs à Grand-Champ (56)

Le festival Regards de voyageurs se tiendra à Grand-Champ les 28 et 29 octobre 2017 : 22 exposants, de nombreuses animations autour de la photographie :

https://www.chercheursdimages.com/festivalphotosvoyages


J'y exposerai une série de photos de Corée du sud, "entre tradition et modernité".

Voici ma réponse à la question posée à tous les exposants : pourquoi voyager ?



- Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… les merveilleux nuages !

Déjà enfant, j’aimais imaginer le monde au-delà des murs en regardant passer les nuages. Plus tard, j’ai découvert »L’étranger », ce poème en prose liminaire du recueil Le spleen de Paris de Baudelaire. Depuis il résonne en moi quand vient le désir d’ailleurs.
Même si je n’ai pas voyagé autant que je l’avais imaginé, j’ai quand même eu le bonheur de voir les nuages baudelairiens quelque quarante-cinq ans plus tard. C’était en juillet 2015 aux îles Lofoten, en Norvège. Un accomplissement.

Pourquoi voyager ?
J’ai cherché les réponses chez Victor Segalen et son éloge du Divers, chez Nicolas Bouvier à la recherche du vide et du plein, chez Jean-Luc Coatalem et sa consolation des voyages, chez Kenneth White et sa géopoétique.
Plus simplement et plus modestement en ce qui me concerne, en voyage j’ai le sentiment d’augmenter ma vie. Tout est nouveau, tout est à découvrir, l’œil et l’esprit sont en éveil, stimulés. Et ce d’autant plus que l’on tente de restituer ses perceptions par la photographie ou par l’écriture. C’est une manière d’être dans le présent avec intensité, le meilleur moyen de ressentir le bonheur d’être vivant.
Pour résumer, j’aime voyager pour aller voir là-bas si j’y suis vraiment.
*
Mes récits de voyages en Inde : De Lorient à Pondichéry et autres impressions indiennes, Stéphane Batigne éditeur, 2016.

dimanche 29 janvier 2017

Haïsha du pied cassé

Comme je l'ai déjà dit, je me suis cassé la cheville deux jours avant de rentrer de Séoul le 1er novembre 2016. Au passage je remercie encore le responsable français de Cap Corée de m'avoir prise en charge.
J'allais voir le grand temple de Bongeusa que je n'avais pas eu le temps d'aller voir jusque-là et j'y tenais avant de partir car en montant au-dessus de la statue de Bouddha, on a une magnifique vue sur la ville. Je n'ai pas pu monter derrière la statue.
En sortant du métro, je regardais devant moi où se trouvait le temple. Je n'ai pas fait attention que j'avançais vers le bord du plan incliné en béton, incliné certes mais sur les deux côtés les bords sont droits. je me suis tordu la cheville. A l'hôpital universitaire de Séoul, les radios n'ont rien montré. Au retour, on a vu que j'avais un arrachement osseux. D'ailleurs à la clinique, on m'a d'abord laissée avec un simple bandage, quinze jours après il a fallu m'immobiliser pour de bon.


J'ai commencé doucement la kiné et hier j'ai pu marcher environ un kilomètre, un exploit et une renaissance. Merci Monsieur l'excellent kinésithérapeute !

vendredi 9 décembre 2016

Corée du sud (9 et dernier) : retour à Séoul

Au retour à Séoul le parc autour de Namsangol Hanok village affichait les couleurs de l'automne. Si le village est artificiel, contrairement à Buckchon, les spectacles qui s'y déroulent le weekend valent la peine d'y passer l'après-midi ou la soirée.






Le lendemain, c'est en sortant du métro pour visiter Bongeusa temple que je me suis cassé le pied comme je l'ai dit dans le premier épisode, ce qui fait qu'au lieu de visiter la zone démilitarisée, j'ai visité le service des urgences de l'hôpital universitaire, juste la veille de mon retour en France.

Sur le chemin du temple
me suis cassé le pied
Bouddha n'a pas bougé

Corée du sud (8) : écouter Denez Prigent sur l'île de Jeju-do

Mon hôtel se trouvait à Seogwipo, le Backpacker's home. Je pense que cette résidence est intéressante, avec une cuisine dans les étages. Mais ma chambre était mal placée, dans l'entrée, entre la cour d'un restaurant et la cour de la résidence où se tenaient des barbecues coréens animés tous les soirs et de plus, juste au-dessus de la salle de concert nocturne, jusqu’à 23 h. Donc si vous y allez, choisissez votre chambre dans les étages.

Malgré ce petit désagrément, ce genre d'endroit est toujours intéressant pour les rencontres qu'on y fait. C'est ainsi que j'ai passé une soirée dans la cuisine avec une Suédoise, une dame aux cheveux blancs (qui se faisait remarquer de ce fait, voir mon article précédent). Je lui donne dans mes âges, autour de 65 ans et j'ai admiré son courage : elle a décidé de tout larguer, de vendre son logement, et de vivre en vagabonde, d'un pays à l'autre, d'une résidence à l'autre, avec pour tout bagage, un sac à dos de onze kilos ! J'admire mais j'en serais bien incapable, partir, oui, mais revenir pour mieux repartir.

Elle avait de la musique enregistrée sur son smartphone et quand je lui ai indiqué que je venais de Bretagne, elle m'a dit qu'elle était fan de Denez Prigent. Du coup, j'ai cherché d'autres chanteurs bretons sur sa tablette, dont Armel An Hejer et j'ai trouvé un excellent documentaire en anglais sur le fest-noz. Pour un peu, j'aurais bien dansé une gavotte à Jeju-do !

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Ce que j'ai vu sur Jeju-do

Le temple de Sanbangsan, classé UNESCO, perché sur une montagne en bord de mer et qui domine le "dragon" et le monument de Hamel.


Sanbangsan Temple



Le dos du dragon

Les célèbres plongeuses proposent des abalones crus avec du soju
La légende du dragon sur la côte de Yeongmeori : "The portal vein on the dragon's back in Yeongmeori". Le panneau explique que l'empereur de Chine Qin Sihuang qu'un empereur concurrent commandant le monde surgirait à Yeongmeori. l'empereur envoya Hu Zongdang pour couper la veine porte du dragon pour stopper l'énergie de Yeongmeori.


Le bateau de Hamel reconstitué : Hamel était un navigateur hollandais. Son bateau s'est échoué ici le 16 août 1653. Il y eut 36 survivants. Il est resté 13 ans en Corée avant de rentrer chez lui et de faire le premier rapport sur ce pays en Occident. 



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 Falaises de Jusangjeolli, orgues basaltiques. 




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 Tunnel de lave de Manjanggul, UNESCO, le ou l'un des plus grands du monde. Pour y aller, il m'a fallu quatre heures de bus aller et quatre heures retour. Il pleuvait beaucoup ce jour-là, c'était un moyen d'être à l'abri. Il est vrai que c'est impressionnant.

Ajouter une légende


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Pour vraiment visiter Jeju-do, il faudrait y rester assez longtemps et l'idéal serait de disposer d'une voiture car on est assez limité par les bus locaux : on peut aller dans beaucoup d’endroits mais c'est très long. Il faut savoir aussi que c'est extrêmement touristique, il y a beaucoup de monde partout, en particulier des Chinois. 
Pour un séjour en Corée en temps limité, finalement je conseillerais de laisser Jeju-do. L'endroit où j'aurais aimé rester davantage est Pusan, un grand port et une ville agréable.

mercredi 7 décembre 2016

Corée du sud (7) Séoul : les beaux quartiers et le culte des apparences

Dans ce quartier de Séoul, le luxe s'affiche. Nous sommes sur l'immense promenade engazonnée  de Gwanghwamun qui s'étire depuis le palais de Gyeongbok jusqu'à la place Chyeonggye, elle-même l'aboutissement de la promenade le long de la rivière Cheonggyechon qui traverse le centre ville.

C'est le quartier des grands immeubles rutilants et des ministères.
Pour prendre la photo ci-dessous, je me suis postée entre les buissons pour guetter l'arrivée d'une passante illustrant l'enseigne Chanel, ce qui n'a pas été très long.
Ce qui frappe en Corée et particulièrement  à Séoul, c'est l'importance de l'apparence.
C'est l'un des premiers pays au monde pour la chirurgie esthétique. On m'a dit que le cadeau des filles ayant réussi l'équivalent du bac est la chirurgie des paupières. Pour trouver un bon mari, il faut se faire débrider les yeux et ressembler à une poupée Barbie. On se fait aussi affiner le bas du visage. Cela aboutit à des jeunes femmes aux yeux écarquillés et impersonnels et qui finissent par toutes se ressembler.
Les soins esthétiques sont une préoccupation majeure, les femmes dans le métro le matin passent leur trajet à parfaire leur maquillage.
Et le luxe s'affiche, ce qui n'empêche, comme à Paris, de voir des SDF qui vivent sur les trottoirs (des personnes âgées car il n'y a pas de système de retraite).


Gwanghwamun Square
Cheonggyechon Steam
Dès le collège, les filles sont passionnées par les produits de beauté, ci-dessous collégiennes à Gyeongju après l'école.


J'ai remarqué que quasiment personne n'a les cheveux blancs ou gris, hommes ou femmes, quels que soient l'âge et la classe sociale. Ce qui veut dire que tout le monde se teint les cheveux.
Les Coréens sont adeptes de randonnée, Séoul s'y prête avec ses parcs et ses montagnes au cœur de la ville. Mais pas n'importe comment : on croise de nombreux groupes de personnes âgées, toujours super- équipées de vêtements hightech et colorés, d'un sac à dos dernier modèle et de bâtons.
Il paraît qu'on n'a pas l'habitude d'économiser en Corée, ce n'est guère étonnant, l'argent gagné doit beaucoup être dépensé pour cultiver le culte de l'apparence. Et certains se trouvent bien démunis quand arrive l'hiver, d'où les SDF âgés.
Il faut dire que tout est fait pour dépenser de l'argent : les épiceries dépanneurs sont ouvertes 24 heures sur vingt-quatre. Si vous avez envie d'une glace ou d'un bol de nouilles à trois heures du matin, pas de problème, il y a toujours un GS 25 pas loin !
De même, dans les grandes rues commerçantes, les boutiques sont ouvertes jusqu'à très tard le soir, dimanches compris et l'on s'y bouscule. Comme ici dans Myeong-dong Street avec au fond Seoul Tower.

Myeong-dong Street

Rien à voir avec la mélancolie des villes mortes chez nous le dimanche. Je ne parle pas de Paris, bien sûr.

samedi 3 décembre 2016

Corée du sud (6) :autour de Gyeongju

De nombreux bus depuis Gyeongju permettent d'explorer la région.

Bulguksa temple est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1995.




On nous explique que le temple a été construit à partir de 751, puis brûlé par les envahisseurs japonais en 1593.Il a été reconstruit et terminé en 1973.



Les gardiens à la porte d'entrée



Source d'eau potable 









Un jour de pluie, j'ai pris le car jusqu'à la côte, Gampo Harbour. Il y faisait beaucoup plus froid qu'à Gyeongju à cause du vent.
C'est un port de pêche. Les restaurants de poissons et crustacés sont alignés sur le port. Il faut montrer ce que l'on veut dans l'aquarium et on vus le prépare, avec tous les accompagnements habituels (riz, légumes, algues, kimchi...)




Le graphisme du poisson qui sèche


lundi 28 novembre 2016

Corée du sud (5) Gyeongju

Je rappelle que j'ai voyagé seule mais que tout le voyage était préparé par l'agence Cap Corée. C'est donc quelqu'un de l'agence qui est venu me chercher à l'hôtel de Séoul (GS Hôtel, très bien et bien placé) le 18 octobre pour me donner de "Transport book" et me conduire au car "deluxe" réservé pour Gyeongju.
Le logement réservé était une "guesthouse" dans une maison traditionnelle "Hanok" avec chauffage par le sol ou "ondol".

Il s'agit de Happy village, Hanok Syeobul : http://happy-village-syeobul-guesthouse-gyeongju.hotelmix.fr/
La maison est parfaitement située près du parc des Tumuli, le couple qui la gère est adorable. Le mari parle parfaitement anglais. De plus, c'est vraiment une expérience intéressante de dormir dans une chambre traditionnelle à portes coulissantes revêtues d'une sorte de papier, comme dans les films japonais. On est un peu surpris par le matelas très fin posé à même le sol parqueté mais même si c'est un peu dur, finalement, on y dort parfaitement bien.
On peut aussi y louer des vélos, ce qui est bien utile car la zone historique à explorer est très étendue. Gyeongju est surnommé "la Rome de Corée", du temps du royaume de Silla, fondé en 57 avant JC.

Happy village

ma chambre


Tombe du roi dans le parc des Tumuli


Anapji Pond

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Dans le vieil arbre de la forêt mythologique