lundi 25 mai 2015

Fin de contrat avec Edilivre

C'est fait. j'ai rompu le contrat avec Edilivre concernant mon livre Retour de Chandigarh.

S'il fut un temps où les auteurs pouvaient acheter leur livre avec une remise de 30 % plus frais d'envoi, maintenant, cela coûte moins cher de les acheter sur Amazon, voire en librairie au prix normal.
Edilivre annonce 20 % de remise mais ajoute la TVA !!! et les frais d'envoi.

Mon autre livre Rendez-vous à Skye reste disponible, simplement en le commandant chez son libraire favori.

vendredi 15 mai 2015

Un lieu mystérieux au Pays du Roi Morvan en Centre Bretagne : Locuon

C'est un article paru dans la revue ARMEN de mars-avril 2015, signé d'Alexis Gloaguen pour le texte et de Xavier Dubois pour les photos qui m'a donné envie de découvrir Locuon en Ploërdut dans le Morbihan. Le titre en est prometteur :" Un Angkor Vat breton", en miniature, est-il précisé plus loin. Article très documenté, indispensable.

J'y suis allée hier, jeudi de l'Ascension, espérant que la météo annoncée laisserait place à quelques éclaircies. Il a beaucoup plu mais j'ai quand même pu faire le tour du lieu, à défaut de pouvoir prendre les chemins aux alentours.

Ce lieu sacré fut une carrière gallo-romaine où se superposent des strates culturelles partant des temps reculés de l'âge du bronze jusqu'au christianisme ancien et plus récent, qui s'est toujours efforcé de christianiser les lieux dits païens.

On arrive par l'église la plus  récente flanquée de son cimetière d'où part un chemin et un monumental escalier qui descend vers la chapelle  occupant une partie de la carrière de granite blanc datant des premiers siècles. D'après les recherches, cette roche exceptionnelle partait ensuite vers la voie romaine relativement proche pour y être sculptée.


L'endroit est verdoyant, on peut dire luxuriant, un écrin de calme et de verdure renforçant le sentiment d'un lieu exceptionnel, sacré depuis des millénaires.



L'article d'Armen nous apprend que les sculptures ont été, pour certaines, incluses d'une ancienne construction dans la nouvelle.


Une déesse-mère gauloise a été trouvée dans la carrière, certainement décapitée par le clergé  catholique pour éradiquer les anciens cultes. Elle est maintenant placée face à une statue de la vierge placée dans "une grotte de Lourdes". Les deux divinités dialoguent-elles entre elles ?





Des empreintes subsistent sur les parois de la carrière comme autant de marques des différents cultes et du travail des carriers gallo-romains.




La nature envahit et métamorphose la carrière, profitant des fissures et des diaclases dans ce lieu encaissé et abrité des vents mauvais. L'eau ne manque pas, outre la pluie, une fontaine s'écoule en friselis sonores.





D'autres artistes ont créé des installations légères dans les bois environnants et j'ai croisé une plasticienne japonaise qui prépare un travail pour le mois de juin 2015.
Des visites guidées sont organisées par l'office de tourisme du Pays du Roi Morvan.



mercredi 13 mai 2015

Une semaine à Porto : épisode 4

Dimanche 3 mai : PLUIE.
Que faire ? Vu que nous disposons d'une voiture louée  7 € par jour à l'aéroport, nous nous décidons pour aller faire un tour à Braga. Nous y allons par la nationale, voulant éviter l'autoroute. Circulation dense, mais où vont tous ces gens le dimanche sous la pluie ?
Nous nous sommes garées dans un parking du centre-ville, payant mais à un prix dérisoire. Petit restaurant sympa et pas cher puis balade sous parapluie. Difficile de faire des photos.

Plutôt que de rentrer déjà, nous faisons un crochet par Guimaraes, ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Parking gratuit et facile près du centre, sauf que des mendiants exigent une pièce : on la donne.

Il pleut toujours... alors, un tour dans la cathédrale où les orgues sont spectaculaires.


Touristes sous parapluies


et terrasses désertes.


Retour par l'autoroute, si peu chère que c'est idiot de s'en priver !


Lundi 4 mai : pluie torrentielle le matin, accompagnée de vent fort.

Difficile de sortir.
Finalement, ça se lève vers midi, nous partons vers Aveiro: le vent est toujours très fort mais la pluie s'est arrêtée quelques heures, le tmeps de faire le tour de la vieille ville et de son grand canal.




Avant de rentrer, nous allons boire un verre sur la côte, au pied du phare : le vent est tel qu'il est quasi impossible de tenir debout et la tempête de sable empêche de rester dehors. Un bistrot est ouvert avec vue sur la mer déchaînée. Nous y trouvons deux Français qui ont quitté le stress français pour créer leur entreprise ici et qui en sont très heureux: ici, on vit au jour le jour, sans s'inquiéter de demain, disent-ils.

A Porto, que font deux Bretonnes par un jour de tempête ? Voir la mer, bien sûr.
Entre le vent et les embruns, difficile de sortir l'appareil, mais le spectacle est impressionnant.


Demain matin, retour en Bretagne où nous irons voir la mer, encore et encore...


dimanche 10 mai 2015

Une semaine à Porto : épisode 3

Jeudi 30, temps convenable. Balade du côté des montagnes.
Vendredi 1er mai, pluie toute la journée. Réfugiées dans le musée d'art moderne, le seul ouvert, nous avons erré dans de grandes salles vides où quelques oeuvres étaient supposées exprimer le lien avec la nature. Trop de pluie torrentielle pour avoir une chance de voir le grand parc attenant.

Samedi 2 mai : vue de la fenêtre de l'appartement au réveil :


Les immeubles sont noyés dans la brume. Notre immeuble haut de gamme voisine avec des immeubles tellement délabrés qu'on a du mal à imaginer qu'ils sont habités. Les habitants portent les marques de la misère, de l'alcoolisme, de la drogue. Pourtant, la cohabitation se passe sans problème, il n'y a ni vols ni dégradations des voitures stationnées.

Nous partons quand même, en bus cette fois et sous un parapluie, ce qui rend les prises de vues un peu compliquées.

En attendant le bus 500
Malgré la pluie, du linge tente toujours de sécher aux fenêtres, parfois sous un parasol comme les slips noirs ci-dessous :



Ville mouillée sous un ciel brouillé qui pourrait être baudelairien, en portugais "saudade".





En vertical, c'est plus créatif, viens-je d'apprendre. Pas faux.



Puis nous avons traversé le pont pour l'autre rive : Maia où sont les caves à touristes.


La pluie s'est arrêtée, il nous a fallu grimper pour arriver à la cave Taylor's, mais trop tard, les visites étaient terminées à 16 heures.
En redescendant, nous avons fait halte dans un lieu de dégustation à l'netrée gratuite et où une chanteuse de fado se produisait :


Retraversée du pont:


Le soleil couchant nous gratifie d'un rayon :






samedi 9 mai 2015

Une semaine à Porto : épisode 2

Mercredi 29 avril
Après un café à Ribeira, nous entreprenons l'ascension du vieux quartier par les escaliers. Visiter Porto se mérite ! Les façades sont toujours agrémentées de linge qui sèche, le leitmotiv.




Nous voyant l'appareil en main, un homme portant une sacoche de cuir d'une main et un appareil photo de l'autre nous fait entrer sous la bâche d'un chantier pour avoir une vision panoramique des rives du Douro :




L'arrivée en haut des marches est récompensée non pas comme à Groix par l'ancien bistrot "Au repos de la montée" mais par le parvis de la cathédrale, d'où on domine toute l'architecture des toits.





Scène de rue depuis le parvis
Après un excellent repas de morue dans un des petits restaus conseillé par le Routard (menu à 6 €), visite de la ville haute et de ses hauts lieux.

Devant une boutique de créations avec boutons 

 La gare et ses azulejos :



La librairie :




Retour en bas pour boire un pot bien mérité avant le retour en bus à l'appartement :

Ce n'est pas une statue, il frappe un coup de marteau à chaque pièce donnée.Incredible !

Le vendeur de lunettes s'ennuie


Demain, fini le soleil.
A bientôt.