dimanche 30 novembre 2014

Edilivre : rien ne va plus !

La politique commerciale d'Edilivre pour ses auteurs.

Mon dernier livre, "Retour de Chandigarh" est vendu 14 €. Comme il plaît bien, je voulais en racheter quelques exemplaires pour un salon en janvier. Jusqu-là, j'avais droit à 30 % de remise pour les salons, même si les frais de port sont en sus.
J'ai tenté une commande ce soir car jusqu'à minuit, les remises sont augmentées de 10 %.
Donc pour moins de 15 livres, c'est 20 %.
J'essaie avec 3 exemplaires. Résultat :
14 € x 3 = 42 €
remise : 8.40
envoi en écopli : 8.88
TVA et taxes diverses (??? !!!) : 2.21

Total commande : 42.48 soit plus cher qu'en les achetant chez le libraire !!!

mardi 11 novembre 2014

Le goût de l'Islande

Jeudi 21 août, nous quittons le charmant cottage de Siglufjördur sous un beau soleil. Il fait 7 ° mais l'absence de vent ne donne pas l'impression de froid. 
Nous prenons la route côtière 76 vers Hafsos, notre prochaine et bientôt dernière étape étant l'hôtel Finna d'Holmavik.

Ce pays est un poème permanent : reflets dans l'eau des fjords des montagnes, des falaises, des quelques nuages qui animent le bleu profond du ciel.

Vers midi, nous prenons la piste que fait le tour de la presqu'île de Hrammstangi sur la péninsule de Vatness. Cet endroit est célèbre pour les phoques que l'on peut observer à la jumelle

 
ainsi que le rocher-troll- dinosaure (voir l'article sur les trolls en tous genres) au cap de Hvitserkur.

 
 Puis nous reprenons la route vers Holmavik.
J'ai observé quelque chose de curieux en Islande : dès qu'on a un monticule quelconque, des cailloux ont été mis au sommet, si bien que partout les mamelons rocheux figurent des seins. Pays matriciel.



Evidemment, cela m'évoque les collines de Fairlie en Ecosse dont parle Kenneth White et qui pour lui sont à l'origine de la géopoétique. 
J'avais écrit un petit poème fantaisiste à propos de Coonor dans les montagnes Nilgiri en Inde du sud, on peut aussi l'appliquer ici :


Montagnes et mamelons

D’un bout à l’autre de la planète
dès qu’une montagne est arrondie
les hommes ne peuvent s’empêcher
d’y voir le souvenir d’un sein
l’image d’un mamelon
en Europe, en Afrique, en Ecosse
où le poète adolescent
Kenneth White suçait la poésie
aux mamelons de Fairlie
et même dans l’Inde pudique
où depuis Coonor dans les Nilgiri
ces deux montagnes au loin
ont pour nom
Lady sleeping.

 

Arrêt à la station-service de Blondus et à sa cafétéria. Nous entendons parler français, ce sont des Suisses. La mère, son fils et sa belle-fille. La mère travaille dans la finance.Vous êtes français ? Et la voilà partie sur une diatribe contre le système français, les 35 heures, la retraite, etc. Nous restons cois puis : "Bon, on y va...".  Est-ce typiquement suisse ? Nous, on n'a rien dit sur les Suisses... 
 
Arrivée au Finna Hôtel d'Holmavik en soirée, c'est le même concept que les maisons d'hôte en un peu plus cher : salles de bains et cuisine communes.

Islande : le nord

Mardi matin19 août, à Siglufjördur, le port s'éveille dans la transparence de l'air. L'eau est un miroir. Je croise un photographe de type asiatique, nous sommes les deux seuls promeneurs. Je le retrouverai l'après-midi sur le bateau d'observation des baleines.







L'après-midi, c'est de Dalvik que nous partîmes pour voir les baleines. Plusieurs espèces sont visibles lors des sorties mais apparemment on en voit davantage le matin. Mais nous ne fûmes pas bredouilles et avons pu voir de près plusieurs baleines (ou rorquals) à bosse.








Comme tout le monde, je me suis évertuée à en prendre en photo avec mon bridge Lumix de débutante. Puis je me suis dit que finalement, à travers l'objectif, je ne voyais pas vraiment les baleines, donc j'ai arrêté pour profiter pleinement du spectacle. 
Sur le bateau, j'ai revu le photographe asiatique qui traînait sur le port de Siglufjördur le matin. Je lui ai donc dit que je l'avais vu. Il est Coréen et son nom européen de photographe est Joseph Kim.
Il m'a prise en photo :


Son site internet : https://500px.com/revangels


Au retour, fini les baleines. On observe le paysage




 pendant l'initiation à la pêche à la ligne avec dégustation à l'arrivée sous forme de délicieux barbecue.






Mercredi 20 : visite du musée de la pêche de Siglufjördur. J'ai trouvé cela très émouvant car c'est le décor exact du roman Karitas - Sans titre, de Kristin Maria Baldursdottir :

Elle y parle de la vie de ses aïeules. J'ai trouvé au musée le décor exact de l'épisode où l'héroïne est partie travailler dans le nord au salage du hareng. Elle y décrit la vie communautaire de ces femmes parties loin de chez elles pour gagner leur vie. 








C'était dur, on travaillait dehors en hiver, aujourd'hui, on est en été, il pleut et le vent est glacial





mais d'après ce qui est dit dans le musée, on y faisait aussi la fête. Le dortoir des hommes est à côté de celui des femmes, et tous ces jeunes étaient loin de la surveillance de l'église et de la famille 

Du côté des hommes

Il existe aussi à Siglufjördur un "centre des poètes islandais". Je me suis mise en quête, mais c'était fermé. Il s'agit d'une minuscule bibliothèque vieillotte avec un coin bar, d'après ce que j'ai vu de l'extérieur.

C'est en allant dîner chez un contact espérantiste de ma co-voyageuse espérantiste que nous avons appris les tremblements de terre qui secouent le nord du Vatnajökull, juste là où nous sommes passés il y a deux jours. C'était juste avant l'éruption du Bardarbunga.