Dimanche 17 août, nous avons un hébergement à Fakrudsfjordur. Ce port a dans le passé été le havre de marins français et surtout bretons. Beaucoup sont restés là-bas, dans le cimetière marin.
Pour d'autres informations sur cette ville où les panneaux sont bilingues français-islandais, on peut aller voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A1skr%C3%BA%C3%B0sfj%C3%B6r%C3%B0Balade le matin à Seydisfjordur, là où se fait le lien maritime avec les Danemark et les îles Feroë.
Là-haut, le vent polaire souffle en rafales, il fait autour de 4 °. Les rares promeneurs sont des touristes frigorifiés.
Les trolls sont présents, ici comme ailleurs.
La couleur des maisons compense la noirceur du ciel. Ici, la nuit dure tout l'hiver, c'est tout juste si on voit un peu de lumière en milieu de journée.
Une mini-serre où poussent des fleurs été comme hiver.
Seydisfjordur est une ville d'artistes. Au café-galerie du centre culturel Skaftafell où nous nous réfugions pour nous abriter de la bise glaciale, la jeune et charmante serveuse vient d'arriver du Danemark et doit passer l'hiver ici. Je suis un peu surprise : comment venir dans une aussi petite ville, loin de tout, où il fait froid et nuit une bonne partie de l'année. Elle répond avec un sourire lumineux que les formations d'arts plastiques commencent en septembre et que le centre va réunir beaucoup de jeunes de tous horizons.
Nous repartons en début d'après-midi, le col est enneigé.
Visite aux chutes d'eau d'Hingifoss, deux cascades pour le prix d'une. Dans la vallée, le temps s'est radouci malgré le vent plutôt frisquet, le soleil a percé la brume.
La deuxième qui se mérite après une bonne grimpette est remarquable par les strates rouges de la roche volcanique.
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