dimanche 13 novembre 2016

Corée du sud du 13 octobre au 2 novembre 2016. Episode 1.



Impressions de Corée du sud

Je ne sais pas pourquoi, moi qui vis à l’ouest, j’aime bien aller vers l’est. Après avoir fêté mes 65 ans, j’ai choisi la Corée du sud comme destination lointaine.
Refusant les voyages organisés en groupe et pas assez téméraire pour partir à l’aventure dans ce pays pour moi totalement inconnu, j’ai choisi une voie médiane : faire organiser l’essentiel de mon voyage par une agence franco-coréenne et voyager seule en totale liberté.
C’est donc Frédéric de l’agence Cap Corée en France qui s’est occupé des réservations. Bien m’en a pris car en cet année 2016, je n’ai pas de chance avec ma jambe droite ! Avant de partir un petit claquage m’a tenue immobilisée jusqu’à deux semaines du départ, et à Séoul deux jours avant de rentrer, je me suis violemment tordu la cheville sur le bord d’un plan incliné en sortant du métro. J’ai eu très mal et Sami, de l’agence de Séoul m’a prise en charge, accompagnée à l’hôpital faire des radios, aidée à contacter mon assurance. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans lui, l’obstacle de la langue étant une vraie difficulté !
Pour ce qui est du séjour lui-même, tout était au top : le choix des hôtels en fonction du budget que j’avais fixé, les « road book »et « transport book » pour les lieux à voir et comment y aller. Tout est parfaitement détaillé pour chaque client, avec plans et photos, comme m’a dit une autre cliente rencontrée dans une guesthouse : « on est bichonné ».
Cap Corée :  http://capcoree.fr/

J’ai passé un excellent séjour, ce pays est magnifique, passionnant, très agréable… Un aperçu de vingt jours (13 octobre – 2 novembre 2016) ne donne qu’une envie : revenir et séjourner plus longtemps.

Liste des premières impressions générales :
- L’expression « pays du matin calme » ou « du matin frais » est tout à fait justifiée.
- La règle de conduite n°1 est de ne pas s’énerver, de ne pas hausser la voix. On a donc une impression de calme, même la circulation automobile semble moins bruyante qu’ailleurs. De toute façon, « perdre ses nerfs » est perdre la face, la pire des choses dans la culture confucéenne.
- Tout est très propre partout : rue, métro, toilettes, parcs,… Il faut dire qu’une armée de petites mains nettoie en permanence.
- Les toilettes, il y en a partout, dans le métro, à tous les coins de rue et gratuites. On y diffuse parfois de la musique classique  ou on y met une photo de paysage à hauteur d’yeux, pour s’y relaxer.
- La vie courante n’y est pas chère pour nous, on y mange bien pour 6 à 8 € des repas trop copieux ce qui entraîne beaucoup de gaspillage, on jette beaucoup de nourriture. Le pays sort de la pauvreté depuis pas si longtemps et n’a pas encore pris conscience de ce problème. Le trajet en métro coûte environ 0.80€, le taxi est très économique aussi comparé à la France.
- Les gens sont très gentils et serviable dans l’ensemble, particulièrement avec les visiteurs européens. Je n’ai jamais porté ma valise dans le métro, contrairement à Paris ! Les Coréens sont fiers que l’on s’intéresse à leur pays.
- On peut perdre ou oublier son sac avec carte bancaire, papiers, argent, on est sûr de le retrouver dans les deux heures. Ça ne m’est pas arrivé (on ne peut pas avoir toutes les galères !) mais les témoignages sont nombreux.

***

14 octobre.
J’étais logée dans un quartier central, au GS Hotel, très bien et idéalement placé. De là, on pouvait aller à pied dans des lieux intéressants. Une fois installée, je suis partie le matin à pied le long de la rivière aménagée qui traverse la ville, y créant une oasis de calme où on peut se promener, pique-niquer, faire son jogging et où les artistes peuvent exposer leurs créations.

Cheonggyechon le matin








J'ai séjourné à Séoul une semaine. Contrairement à Paris, on ne s'y sens pas enfermé ni oppressé, on n'a pas l'impression d'être dans une si grande ville, on a toujours une impression de calme et d'espace malgré les grands buildings.

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