Samedi 7 novembre 2015, le service d'animation de l'architecture et du patrimoine de Lorient organisait une balade photographique sur le thème de l'architecture de la reconstruction, années 1950.
La ville de Lorient a été détruite pendant la deuxième guerre mmondiale par les bombardements alliés, principalement anglais, qui visaient la base de sous-marins allemande. Cette dernière n'a pratiquement pas souffert du déluge de bombes.
La déambulation dans le centre-ville était guidée par le photographe Stéphane Cuisset : http://www.stephanecuisset.com/
Le temps était gris et doux, avec une période de léger crachin qui n'a pas duré.
En partant de l'hôtel Gabriel, un premier immeuble datant de la reconstruction fait le coin de la rue de la Cale Ory, celle-ci débouchant sur le bassin à flot.
Ces immeubles avec le confort dans les appartements dont l'eau au robinet et une salle de bains étaient une grande innovation.
Pilotis et plante sauvage |
Un peu plus loin, des endroits secrets révèlent les traces des constructions anciennes. Il arrive qu'un arbre ait poussé dans un endroit insolite. Tout espace libre est investi par la végétation qui cicatrise les plaies dues à la guerre et aux démolitions.
Arbre sauvage et tourelle |
Maisons et passage survivants |
Jardin secret |
Nuances de couleurs sur fond gris |
L'ancien et le nouveau, la maison à tourelle |
Le célèbre immeuble dit "la banane" qui forme un pont où passe la rue du Pont-Carré |
Le pont et la Tour de la découverte, vestige de la compagnie des Indes |
Place Paul Bert, l'immeuble réhabilité avec ses couleurs d'origine. A la construction, les couleurs étaient celles des loggias mais les copropriétaires actuels ont craint que repeindre les loggias de couleurs vives ait des incidences à l'intérieur des logements. Donc, la solution choisie par la ville en accord avec les propriétaires a été de mettre les couleurs à l'extérieur des balcons.
Couleurs |
Auto-portrait dans la vitrine du coiffeur |
Rue Paul Bert, un immeuble survivant, daté sur le fronton de 1927 :
Dans une cour privée derrière l’ancien cinéma Rex :
Goéland curieux |
Le curé de l'église Saint-Louis a eu la gentillesse de laisser les clés du clocher à l'animatrice du patrimoine, occasion exceptionnelle de monter jusqu'au-dessus de la cloche. La montée est un peu délicate et il ne faut pas avoir le vertige. Mais quelle récompense !
Cette grande église a été construite en béton brut, choix audacieux de l'architecte, alors que la base de sous-marins, les blockhaus et le mur de l'Atlantique étaient encore d'un passé tout récent.
Au sommet, après des efforts à pas prudents par des échelles pleines de la graisse du système de sonneries de l'immense cloche :
Vues de là-haut par temps très gris :
Suite de la balade par la cour privée de l'ensemble surnommé "l'Arsenal de terre" car y étaient hébergés des membres du personnel militaire.
Retour vers l'hôtel Gabriel pour un jus de fruit bien mérité en passant par la rue de l'Enclos du port :
Au fond, le clocher |
Et grand merci à l'animatrice, à Stéphane Cuisset et au prêtre qui nous a laissé les clés !
N'hésitez pas à laisser des commentaires (gentils, je ne suis qu'une photographe amateur en apprentissage et sans prétention !).
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