jeudi 18 septembre 2014

Islande 2014 : Reykjavik

Le voyage a failli mal démarrer. J'attendais le bus qui devait m'amener à la gare, j'attendais, j'attendais... rien ! Finalement, quelqu'un m'a dit qu'il n'y avait pas de bus ce matin-là, on enterrait une employée de la compagnie suite à un dramatique accident survenu quelques jours auparavant. Panique ! Pas de taxi sur place et je n'avais pas de numéro de téléphone pour en appeler un de la ville voisine. Panique car après le train, l'avion. Je risquais de le manquer aussi ! Sur ces entrefaites, la chance m'a souri sous la forme d'un voisin qui allait au bourg à pied et à qui j'ai raconté ma mésaventure. Il a accepté d'aller chercher sa voiture et de m'amener à la gare. Ouf ! Heureusement que j'avais prévu large concernant l'horaire !


A l'aéroport de Keflavik, les amis avec qui le voyage était prévu, arrivés eux dans l’après-midi,  étaient bien là pour me récupérer avec la voiture de location. 
L'islande. Le rêve devenait réalité à découvrir. J'allais enfin confronter les visions que j'avais du pays à travers tous les livres que j'avais lus au réel géographique. C'est tout le charme du voyage, celui qui subsiste encore malgré l'uniformisation du monde et les moyens de communication par la toile de la grande araignée.
Je me demandais quelle température il ferait, le ciel était couvert et il devait faire dans les 15 °, comme dans un automne breton. Quel contraste avec les arrivées en Inde quand on part de l'hiver breton pour arriver dans la chaleur qui vous saisit dès la sortie des salles climatisées de l’aéroport !

Notre première découverte de la capitale qui regroupe un tiers des 325 000 habitants du pays fut gustative, au fameux Seabaron réputé à juste titre pour sa soupe de homard. C'est devant le restaurant situé sur le port que cet homme fumait tranquillement sa pipe, le regard plein de nostalgie, un ancien marin-pêcheur peut-être, on les reconnait car ils ont toujours l'horizon au fond des yeux. 




La capitale nous paraît petite, une ville moyenne chez nous. Je me demandais s'il ferait froid, pas plus que ça, juste un peu frais. La ville s'habille de fleurs, c'est l'été.



Couleurs arc-en-ciel partout sur les drapeaux et les boutiques annoncent la gay pride. Ici, c'est une fête familiale auquel tout le monde participe.


Côté fête, tous les samedis les jeunes font ce qu'en Bretagne on nomme "la piste". Là-bas, c'est le "runtur" : la tournée des bars. Il faut dire que le peuple islandais descend des Vikings mais aussi des Celtes, en particulier à cause des esclaves d'Irlande.
C'est peut-être ce qu'a voulu dire ce sculpteur avec cet homme de bronze la tête dans le bloc de granit.




Au cœur de la ville,  un lac, avec des bancs autour, comme partout. 



On croise aussi des graffeurs qui ont carte blanche en plein jour.



Si on se perd, la cathédrale, gigantesque flèche de béton en haut de la ville, sert d'amer. Impossible de la louper.







On peut aussi aller à la plage, le sable vient du Maroc, l'eau chaude thermale vient de la terre et c'est gratuit.





Le vieux cimetière est un havre de paix et de verdure. Pas de pierre tombale mais un arbre sur chaque tombe. Se réincarner en arbre, c'est une belle idée.


On y trouve une stèle honorant les marins français. Beaucoup de pêcheurs bretons ont laissé leur vie dans les parages.




Les maisons traditionnelles étaient en bois, toujours de couleurs vives.



Un autre haut lieu, vu qu'il est en hauteur est le "Perlan", grand bâtiment surmonté d'une coupole et qui abrite un musée, un restaurant, etc.

Sur le parvis, des hommes y dansent.



De là-haut, on voit toute la ville entre mer et montagne.





Dans la direction de Keflavik, l'incontournable "Blue Lagoon" . Un peu cher, mais on peut passer la journée dans cette eau soufrée à 30 ° et s'enduire de boue de silice. On peut même acheter à boire au bar qui donne sur le bassin grâce au bracelet électronique qui vous donne droit à l'entrée.







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