samedi 11 février 2017

Sarinagara, Philippe Forest

J'avais déjà lu Sarinagara  de Philippe Forest et en avait parlé ici :
 
https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=5509368032817321535#editor/target=post;postID=733549704483820137;onPublishedMenu=allposts;onClosedMenu=allposts;postNum=5;src=link

Pascale Senk le cite dans L'effet haïku, ce qui m'a donné envie de le relire :
 http://www.editionsleduc.com/produit/901/9791028507527/Leffet%20haikut

Voici une autre citation de Philippe Forest, concernant cette fois le haïku, dans le chapitre sur Issa :

" Toutes sortes de mythologies concernent le haïku en Occident. [...] En raison de sa concision, les lecteurs d'Europe s'imaginent que le haïku condense l'essentiel de l'expérience poétique. Ils lui attribuent le privilège surnaturel d'exprimer la vérité sans objet d'une sagesse ineffable auquel l'esprit du poète parviendrait solitairement dans l’illumination de l'extase.
Mais le haïku n'est en rien le produit d'une ascèse. En vérité, il est d'abord le résultat d'un jeu." (P. 50, Gallimard)

Un jeu, ça me va bien quand je m'essaie à ajouter un haïku plus ou moins réussi (mais tant pis !) à une de me photos (plus ou moins aussi mais il s'agit juste du plaisir de faire et de partager.)

Pour cette photo prise au Fort-Bloqué en Ploemeur (56), j'ai pris une valeur sûre, un haïku de Bashõ, prise dans Bashõ, seigneur ermite - L'intégrale des haïkus - Gallimard (P. 56) :

De la nouvelle lune
l'imparfaite beauté
laisse présager  la pleine lune



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