mercredi 18 janvier 2012

Perros et l'écriture

Si la littérature fait des déchets, au moins risque-t-elle d’élever son homme. Il s’agit de s’entendre. Tous les métiers ou presque, sont métiers de déchets. la littérature est une volonté singulière, une conduite d’existence qui ralentissent les progrès d’une médiocrité qui nous est naturelle.

Écrire, ce n’est pas guérison, c’est exagération du mal. Comme un bouton près d’éclater, qu’on presse.

Toute la dignité des hommes est dans la sacralisation des choses.

L’écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. De là sa magie, sa divine hérédité.





                                                                                                    Papiers collés 1

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