4 mai. Étang du Loc’h
Dans l’attente que se montre l’oiseau, pas celui qui sort de
l’appareil photo mais celui qu’on voudrait faire entrer dans le capteur de
pixels, j’ai trouvé un coin d’herbe à l’abri du vent près de l’étang. C’est
ainsi que j’ai entendu le chant des roseaux et observé les dessins mouvants des
risées, les nuances de gris et de blancs sur l’armée des nuages bêlants.
Peu d’oiseaux sur l’étang, une foulque solitaire reconnaissable
à son front blanc, une hirondelle virevoltant (tiens, elles sont
arrivées !), un rapide vol d’aigrette, surgie des herbes du marais. Rien
de spectaculaire. Bref, une belle journée au bord de l’étang.
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